Peepshow
Joe Matt
Traduction : Vincent Bernière, Philippe Paringaux, Nicolas Bertrand
Préface : Romain Brethes
416 pages
17 x 24 cm
N° coll : REV020
Prix TTC en France : 29 €
ISBN : 979-10-96119-58-5
Parution : août 2022
Ouvrage soutenu par le CNL
Dans les années 1990 et 2000, Joe Matt apporta un souffle nouveau à la bande dessinée nord-américaine post-underground. Son génie : une honnêteté à toute épreuve doublée d’un cynisme diabolique.
Entre deux bandes dessinées, Joe Matt visionne des vidéos pornos à l’aide d’un magnétoscope hors d’âge. Incapable d’entretenir une relation sentimentale sérieuse, il est aussi d’une pingrerie redoutable. Sa devise : dépenser moins pour ne pas avoir besoin de travailler plus. Un tableau noirci ? À peine.
Ce livre recueille pour la première fois l’ensemble des quatorze numéros du comics de Joe Matt, Peepshow, parus de 1992 à 2006, agrémenté de trois histoires inédites en français.
Joe Matt
Né à Philadelphie en 1963, Joe Matt est un enfant passionné de jouets et de comics de superhéros. Robert Crumb le qualifie avec affection de « cartoonist refoulé, obsédé et ancien catholique ». Son excellent travail de coloriste lui vaudra même une nomination aux Harvey Awards. Avec Seth et Chester Brown, qui font de fréquentes apparitions dans ce livre, Joe Matt bouleversa la BD autobiographique dans les années 1990. Il vit et ne travaille pas à Los Angeles, à peu près dans les mêmes conditions qu’à l’époque de Peepshow.
La presse en parle
« Progressivement, on se laisse gagner, non pas par l’hypothétique sympathie du gars, mais le sentiment de glisser dans un univers intérieur ou tout est exprimé, les bons comme les mauvais côtés, sans fard, avec une sincérité désarmante, voir même gênante, parfois ! […] Tout l’intérêt reste dans ce refus du récit, de la profondeur, avec pour seul décor le quotidien dans toute sa banalité et ses travers. »
Fredgri, sceneario.com
« On peut détester ce gars, avoir envie de le secouer et de lui dire de se taire, néanmoins, cette lecture est édifiante. On y voit pointer en substance une certaine forme de tristesse résignée qui laisse à réfléchir. »
Frédéric Grivaud, Zoo le mag